du cœur, il nous faut du cœur

m’enfin, j’en appelle à ton ’tit cœur, là pour que vengeance soit!

couverture de “Célestin et le Cœur de Vendrezanne” de Gess présentant un serveur avec un cœur en gros plan derrière lui

dans les récits de la pieuvre de gess, je demande Célestin et le Cœur de Vendrezanne! car c’est pas le premier que je lis et j’aime toujours autant (même si il faudrait que je lise le deuxième tome!)

comme tu l’auras peut-être pas compris, dear fellow bored bookwyrm, je savais pas trop quoi lire ce soir et je m’ennuyais un peu alors j’ai pris ce que je pensais être bon à ce moment: une bd. see, c’est que j’avais pris célestin à la biblio depuis une semaine et j’avais la flemme de lire du texte ce soir et une chose en menant à une autre… bref, j’ai un peu raté mon coup parce que ouais, il y a pas mal de texte ici, all things considered.

célestin donc, ou céleste, c’est selon, a le talent de discerner les apparences “réelles” et les âmes des genstes qui l’entoure, ability which he keeps quiet about, mais lui est quelque peu utile pour éviter des embrouilles dans son boulot de serveur à l’auberge de la pieuvre, une organisation criminelle dirigée par quatre hommes ayant chacun son propre talent. un jour, suite à un concert de circonstances des petites mains subtilisent ce qu’ils n’auraient pas dû et se retrouvent dans le collimateur de la pieuvre. l’organisation agit au grand jour et n’a peur que d’une chose: un cœur qu’il faut percer régulièrement afin d’éviter que celui-ci ne forme une personne bouillonnante de rage. parfois la rage est trop forte et c’est la cata assurée… oui, la vengeance est un plat qui se mange chaud, ici.

c’est donc une histoire de haine, et d’amour aussi car célestin aime la tenancière de l’auberge, à présent une vieille femme qu’il voit pourtant toujours comme au premier jour de son arrivée à l’auberge, quand il a pris du service, enfant.

la narration est parfois un peu confuse, surtout au début, mais j’ai beaucoup aimé l’histoire et les tenants et aboutissants du récit sont assez cool pour pas s’emmerder.

ceci dit, le dessin est d’une facture tout ce qu’il y a de plus classique, on notera donc juste la palette de couleur, assez curieuse au premier abord, mais qui dessert très bien l’histoire, avec ces tons rosés (dans un premier temps) pour dépeindre la capacité qu’a célestin de “discerner.”

en bref, un truc plutôt cool.

niveau d’emmerdement : bah je dirais 1 à 3, voire 4 / 10

note générale : 7 / 10